L’ANCIEN FOUR À CHAUX MORTREUIL – 1

Sur les traces de Mérimée

Hameau du Four à chaux »… Près de 60 ans après l’arrêt de l’activité, la route des Roches garde les traces d’un acteur de son passé.
C’est Isidore Mortreuil qui, vers 1840, ouvre la carrière des Roches. Premier chaufournier, il est autorisé en 1855 à installer un Four à chaux fonctionnant au coke. Le principe du four : transformer le calcaire de la roche en chaux sous l’action du feu.

Dans les années 30, deux nouveaux fours sont construits. La pierre est extraite à coups de marteaux, de pointerolles et parfois même, au tir de mine. En 1935, on installe un broyeur qui réduit la roche en poussière avant d’être tamisée et stockée dans un silo. La chaux est vendue aux fabriques de colorants d’ Elbeuf, à la P.E.C. de Grand-Couronne, Azolacq à Oissel, aux usines à gaz, maçons et agriculteurs… L’usine aura compté jusqu’à 20 employés pour une production de 20 tonnes par jour avant de fermer définitivement en 1958.

Au printemps 1996, le silo et l’armature métallique du four, restés en l’état, sont trop vétustes et doivent être détruits. »

Pour en savoir plus, lire l’article de Paris-Normandie (1981)

Le four à chaux et le silo, avant leur destruction, au printemps 1996


La falaise des roches, en août 2007

La « cantine », le hangar en bois, en août 2007



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